La tendance est plutôt à la généralisation du salariat en France, on recense aujourd'hui deux fois moins d'indépendants que dans les années 1970, et le taux de salariés atteint 90%. Le même phénomène est à l'oeuvre en Europe et aux États-Unis. Mais, parallèlement, le nombre de créations de nouvelles entreprises explose, elles ont plus que doublé en France, entre 2002 et 2012
Et, dans leur grande majorité, il s'agit d'entreprises sans employés. Comment concilier ces images contradictoires ? En fait, les gens combinent une activité principale en tant que salariés et une activité complémentaire ; C'est le prof de lycée qui donne des cours particuliers, l'employé qui loue sa voiture le week-end, le bricoleur qui propose ses services à domicile, etc.
Notre époque est marquée par la généralisation de la pluriactivité, favorisée par l'économie numérique. Parfois, l'activité complémentaire prend le dessus une entreprise est lancée par une personne qui a, par ailleurs, un job à mi-temps.
Et elle a pu concrétiser son projet grâce au salariat qui lui a permis de minimiser le risque.
Ma conclusion : La fin du salariat n'est pas pour demain. Passer de 10 % à 20 % d'indépendants serait déjà une révolution ! En revanche, il est très important d'accompagner la montée de la pluriactivité. Par exemple, en permettant aux fonctionnaires territoriaux de développer une autre activité.
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